Philosophie et Principes

Notre étique de travail

  • Travailler dans la transparence

  • Respecter la vie privée et les règles de confidentialité
  • Promouvoir des mesures qui assurent un traitement égalitaire, appliqué à tous, indépendamment du niveau hiérarchique

Nos Principes

La concertation
L’ensemble du milieu de travail est impliqué dans l’action de prévention et nous travaillons de manière consensuelle avec tous les partenaires concernés par la résolution de ces problèmes.

Le temps d’agir en profondeur
Nous privilégions les actions qui s’inscrivent dans la durée pour bien ancrer les changements et assurer la continuité du projet.

Une approche personnalisée
Nous ne proposons pas de programme « clé sur porte », mais des services personnalisés, construits sur mesure pour et avec chaque milieu de travail.

Une approche non centrée sur le produit
Les consommations abusives sont abordées dans leur ensemble: il s’agit de régler les problèmes posés par toute consommation inadéquate de substances psychoactives, qu’il s’agisse d’alcool, de médicaments ou d’autres drogues. Cependant, la nature des problèmes posés par le tabagisme étant différente, celui-ci demande des solutions différentes et est donc traité séparément.

L’évaluation continue 
Nous avons le souci d’évaluer au fur et à mesure le travail effectué afin de nous permettre, au besoin, de nous réajuster et de rester le plus proche possible des réalités du terrain.

NOTRE PHILOSOPHIE DE TRAVAIL

Promouvoir une consommation responsable
Notre approche n’est ni une approche anti-alcool ni une approche anti-psychotropes. Toute consommation n’est pas forcément problématique et a une (/des) fonction(s) spécifique(s) . Nous considérons que la prévention consiste à favoriser le développement d’attitudes responsables plutôt que de proclamer des interdits moralisateurs injustifiés.

Ni rejet, ni surprotection
Nous voulons éviter les attitudes de stigmatisation, de marginalisation et d’exclusion, mais il nous semble tout aussi important d’éviter les attitudes de co-dépendance qui consistent à surprotéger et déresponsabiliser les personnes dont la consommation pose problème.

Responsabiliser pour mieux aider
Confronter une personne à ses dysfonctionnements et à leurs conséquences est la meilleure façon de l’aider à changer.
Si par ailleurs, dans certains cas, une sanction s’avère nécessaire par rapport au(x) dysfonctionnement(s) constaté(s), nous pensons que celle-ci peut jouer un rôle constructif pour autant qu’elle soit progressive et proportionnée au(x) manquement(s).

De même, il convient de s’interroger aussi sur les facteurs de risques inhérents au milieu de travail :  organisation du travail, conditions de travail, environnement de travail, …

Intervenir de façon précoce
Ne pas attendre que les problèmes soient devenus importants pour agir. Plus tôt on intervient, plus c’est efficace, plus on est cohérent et plus les solutions sont accessibles: agir avant qu’il ne soit trop tard.

Proposer de l’aide sans contraindre
Une politique d’entreprise qui viserait à orienter les consommateurs dits « problématiques » vers des services d’aide ou de soins sous la contrainte, constituerait selon nous une dérive. Non seulement cette politique ne respecterait pas la liberté individuelle, mais nous n’ignorons plus qu’un traitement est le plus souvent inefficace s’il ne repose pas sur une décision personnelle.

Aider à mieux comprendre pour mobiliser la solidarité
Les idées préconçues qui sont véhiculées autour des produits psychotropes et de leurs usagers nous empêchent généralement d’aborder adéquatement ces problèmes. En connaissant mieux les mécanismes qui amènent une personne à une consommation abusive récurrente, on peut aussi mieux la soutenir, l’aider.